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La colporteuse de mots
19 février 2018

Saul Steinberg , vous connaissez ?

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Saul Steinberg, né à Râmnicu Sărat en Roumanie le 15 juin 1914 et mort à New York le 12 mai 1999, est un artiste roumain, naturalisé ensuite américain, dessinateur de presse et illustrateur.

 

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 Il est particulièrement célèbre pour son travail pour le magazine le New Yorker. Il fut un dessinateur au style simple mais affûté et efficace. Il s'essaya à toutes les techniques graphiques à la sculpture et au collage.

Pendant 60 ans, Saul Steinberg a illustré de son talent les pages et couvertures du New Yorker . En plus de son travail de dessinateur, Saul Steinberg fut également un immense propagandiste, caricaturiste, illustrateur, graphiste, muraliste, dessinateur de mode et de publicité, scénographe, créateur infatigable de livres d’images, et artiste de galerie.

 

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Steinberg et Cartier-Bresson

Henri Cartier-Bresson, dont la passion première était la peinture, disait souvent « dessiner est un dur plaisir ». Dans l’ouvrage Ombres et reflets , son ami Steinberg prolongeait ainsi sa réflexion : « Il est difficile de reproduire la nature dans toute sa réalité substantielle, d’en saisir la vérité intrinsèque ; cela exige beaucoup d’effort, un engagement auquel on se soustrait par paresse – il est tellement plus commode, moins fatiguant, d’inventer ». Cartier-Bresson et Steinberg s’étaient rencontrés en 1947. À la mort de Steinberg, en 1999, Cartier-Bresson écrivait : « We had an invisible link ».

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 Le génie pluriel de Steinberg

Esprit de génie, Steinberg est également connu comme l’un des plus grands dessinateurs de l’époque moderne. Le dramaturge Ionesco disait de lui : « Je crois qu’aucun autre artiste n’a su comme lui ou n’a réussi comme lui à faire de la caricature un langage et une critique métaphysiques ». L’activité riche et variée de Steinberg débuta dans les années 1930, à Milan, pendant ses études d’architecture, quand il publia des caricatures dans un journal italien antifasciste. Son premier dessin fut publié dans le New Yorker en 1941, avant même son arrivée aux Etats-Unis, alors qu’il attendait son visa à Saint Domingue. Il deviendra dans les décennies suivantes l’un des artistes les plus populaires aux Etats-Unis. Son trait élégant, incisif et inventif a été vu et imité dans les journaux intellectuels autant que dans les cartes de vœux, apprécié par un vaste public – sensible à son style moderne et à son esprit inclassable – entre humour, caricature et fable politique.

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 5224d1026b488d9a88d151f27182fbb3 Un écrivain qui dessine

Steinberg disait de lui-même qu’il était « un écrivain qui dessine ». Il ajoutait : « plus qu’un peintre peignant, je me sens chef d’orchestre », décrivant ses dessins comme des « leurres fascinants ». Né en 1914 à Râmnicul Sarat, en Roumanie, élevé dans la petite bourgeoisie juive de la Bucarest de l’entre-deux-guerres, Steinberg suit pendant un an les cours de lettres et philosophie à l’université de Bucarest avant de s’installer à Milan en 1933 pour étudier l’architecture. En 1941 il quitte l’Italie fasciste, devient citoyen américain en 1943, participe à la Seconde Guerre Mondiale en tant qu’officier de marine. Il connaît rapidement le succès comme dessinateur satirique en collaborant à d’importantes publications ( New Yorker, Life ), puis acquiert une renommée internationale grâce aux expositions organisées dans le monde entier et aux recueils de dessins. Jusqu’à sa mort en 1999, il partageait sa vie entre New York et Springs.

L'œuvre originale The Line, un dessin de 10 mètres de long déployé sur 29 panneaux en accordéon, constitue le manifeste de Steinberg pour les potentialités conceptuelles de la ligne et du geste de l'artiste qui lui donne vie. Il s'agit d'un dessin conçu pour le « Labyrinthe des enfants », une structure présentée à la dixième triennale de Milan, une foire d'art et d'architecture qui s'est tenue en août 1954. Le dessin, qui était photographié, agrandi et apposé au mur, faisait partie de quatre projets réalisés par Steinberg pour le labyrinthe.Le dessin est composé d'une suite de tableaux traversés par une simple ligne horizontale. Cette ligne structure chaque tableau en se métamorphosant en différents éléments : une ligne d'eau, une corde à linge, une voie ferrée, un trottoir, une ligne de division arithmétique, un bord de table, etc. La main de l'artiste dessinant la ligne inaugure et conclut la séquence.L'ouvrage The Line reproduit le dessin sur un dépliant de plus de cinq mètres

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 .L'idée du déguisement étant un point central de son œuvre Steinberg utilise donc le masque puisque, pour lui, chacun porte un masque, réel ou métaphorique.

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 Dès les années 1950 et pendant plus de 40 ans, le travail de Steinberg a été largement exposé dans les musées et les galeries en Europe . Il est considéré comme un précurseur du postmodernisme, et par certains théoriciens de l'architecture comme l'un des critiques les plus importants de ce domaine, sans parole. Son style, caractérisé par la simplicité, l'élégance et la richesse sémiotique de la ligne encrée, a exercé une influence majeure sur de nombreux jeunes artistes et dessinateurs.

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